One of the most enigmatic figures in the history of the Saxophone, Ali Ben Sou Alle (Charles-Valentin Soualle)
was born in 1820 in Arras, France. After receiving his first prize in Clarinet at the Paris Conservatory in 1844.
he served as the director of music of The French Marine Band in Senegal, and then was named first clarinet solo
at the Opéra-Comique in Paris. However, after the Revolution of 1848, Soualle was forced to flee France to
England where he settled in London, playing in the Orchestra of the Queen´s Theatre. His songs and piano pieces
were published in London.
While in London, Soualle met another exiled French musician, Louis Antoine Jullien, who conducted a light
music series in London. Jullien encouraged Soualle to take up the saxophone, and after modifying the instrument
by adding a single octave mechanism (the modern system used today) and keys for the lower register, Soualle
became known as a virtuoso and began touring performing solo recitals (or mono-concerts, as they were called
at the time) calling his modified saxophone the "turcophone ". He performed in all the European capitals and
then traveled to Australia, New Zealand, Manilla, Java, through China and then to India where he finally settled
in Mysore, becoming the director of the Royal Music for the Maharadjah. It was during this period that he
converted to Islam and changed his nmae to Ali ben Sou Alle (or "Ali, son of Soualle"). He subsequently
travaled to Ile Maurice, to French Polynesia, the Cap of Natal and the Cap of Good Hope. All of these voyages
were subjects of musical works which Soualle entitled "Souvenirs de..." and may perhaps have been part of a
collection known as "The Royal Album" which was presented to the Prince of Wales after a royal concert.
Soualle returned to Mysore in 1858 and was almost killed in the Indian Revolution.
Around 1860, Soualle returned to France for health reasons and began publishing his own music. On
March 27 1865, he performed a command performance for the Emperor Napoleon III at the Tuileries Palace
in the presence of the entire Imperial Family. After 1865, nothing more is known about him.
This fantasy uses motifs from Donizetti´s opera. After the opening which uses motives from the Overture, the main
melody of the famous "Sextet" is presented. The tenor aria from the last act is presented with several vrariations.
Finally, motifs form the fmaous "mad scene" end the work in a brilliant valse.
Un des personages les plus enigmatiques de l´histoire du saxophone, Ali Ben Sou Alle (Charles-Valentin
Soualle) est né en 1820 à Arras, France. Après avoir gagné un premier prix de Clarinette au Conservatoire
de Paris, il est nommé Chef de la musique de la Marine Royale au Sénégal , puis il est nommé première
clarinette de L´Opéra-Comique. Après la révolution de 1848, Soualle a du fuir la France et s´est établi à
Londres, où il devient clarinettiste à l´orchestre du Queen´s Theatre. Ses mélodies et diverses pièces pour
piano y sont éditées.
Pendant son séjour à Londres, Soualle a fait la connaisance d´autre musicien français, Louis Antoine Jullien,
qui a dirigé une série de concerts de musique légère à Londres. Jullien a encouragé à apprendre le saxophone,
et après avoir effectué quelques modifications (l´ajout d´un mécanisme d´octave simple et des modifications sur
les clefs du registre grave), appellent son saxophone modifié le " turcophone ". Soualle a acquis la reputation
d´être un virtuose et a commencé des tournées de récitals en soliste (où "monoconcerts", pour utiliser l´expression
de l´époque). Il s´est produit dans toutes les capitales européennes et puis en Australie, en la Nouvelle Zélande,
à Manille, à Java, à travers la Chine et puis aux Indes où il s´installa à Mysore, devenant le Chef de la Musique
Royale du Radjah. Pendant ce séjour, il s´est converti à l´Islam et prend le nom d´Ali Ben Sou Alle (ou "Ali,
fils de Soualle"). Il s´est par la suite produit à l´Ile Maurice, à la Réunion, au Cap de Bonne Espérance, et au
Cap Natal. Toutes ces voyages ont été les sujets de sa série de pièces "Souvenirs de..." et pourrait avoir fait
partie d´un reccueil entitulé "The Royal Album" présenté au Prince de Galles après un concert royal. En 1858,
Soualle rentre à Mysore juste avant la révolution aux Indes, où il échappe à la mort de justesse.Vers 1860,
Soualle retourne en France pour raisons de santé. Il commence à éditer lui-même ses oeuvres. Le 27 mars
1865, Soualle a donné un concert en présence de Napoléon III en présence de toute la famille impériale aux
palais des Tuileries à Paris. Après 1865, plus rien est connu de sa vie.
Cette fantaisie utilse les motifs du célèbre opéra de Donzetti, avec au debut les motifs de l´ouverture. La mélodie
de la fameuse Sextet est presentée, suivi par l´air du ténor de la dernière acte, avec plusieurs varitions. Les motifs
de la célèbre "scène de la folie" terminent l´oeuvre avec une valse brillante.